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MessageSujet: Dégagez tous de mon chemin Dégagez tous de mon chemin EmptyJeu 14 Déc - 18:21
Embrasement des Flocons



Clan - Clan des l'airs
Rang - Guerrier
Âge - 21 lunes
Sexe -
Noms - Flocon, Nuage des Flocons, Embrasement des Flocons
Liens - Neige : sœur; Miki: mère; Cœur de Jais : père; Nuage des Rivières : fille adoptive; Douce Huile : compagne décédée; Douceur de l'Hirondelle : compagne/amie, lui même sait pas trop.


Ce que je vois ss ss ce que tu es

Cet animal a sur le dos une fourrure blanche de neige, plus ou moins dense, des yeux couleur de miel, ensoleillés d'une lueur bleue que l'on voit à peine. Sa queue touffue est constamment maintenue en bas de ses pattes, dodelinent tranquillement, presque imperceptiblement.

Ses pattes sont courtes et puissantes, cet animal n'est pourtant pas large d'épaules, ce qui le rend agile et lui donne une allure famélique. Son regard est persan, leur éclat ambré est tout ce qu'il y a de plus mystérieux car on ne voit rien à l'intérieur à part un glacier usé par les épreuve et toujours debout. Une couleur dorée des plus chaleureuse et plutôt rare, pourtant si inexpressif.

Dans ses postures, Embrasement des Flocons est toujours parfaitement droit et immobile. C'en est un peu perturbant, quand on sait ma manie de faire des perso très actif et qui ont *tousse* la rage dans l'boule comme dirait Asgore. Ce félin restera en toutes circonstances peu mouvant et imperceptible, pourtant on ne s'y attendrait pas avec son corps svelte et souple.

Lorsqu'il se bat, il ne feule jamais, ne crache pas non plus, il fait peu de mouvements, mais ses coups sont puissants et d'une précision étrangement maladroite. Il ne parait jamais frustré, jamais la peur ou la colère ne brillera dans son regard, qui vous suivra en toutes circonstances, jamais il ne perdra son adversaire des yeux, d'autant plus qu'il a une acquitté visuelle hors-père, contrastant avec son miaulement faible et son ouïe pas aussi fine qu'on pourrait le croire.
On en arrive à l'océan à la surface gelée. Je vous ai déjà montré la partie extérieur de l'Iceberg, complètement imperceptible. Mais attaquons nous à la face immergée dans une eau glacée.

Derrière ses aires hautains et précieux se cache une tragédie dont il ne peut se remettre : la perte de sa mère, répondant au doux nom de Mikiniana. La mort de sa mère lui a value des séquelles irréversibles sur ses traits de caractères. Laissant son sourire en coin de côté, son regard s'assombrit, et il s'éprit d'une invraisemblable haine envers tout ce qui l'entourait.

Il ne veut plus de compagne, plus de famille, même son clan lui est presque indifférent. Il c'est interdit de pleurer, interdit de flancher, interdit de montrer ses sentiments. Il a comprit où ça menait : la mort.

Il se l'interdit pour lui, pour ne pas à avoir à nouveau à supporter la perte d'un être cher. Il a beau être fort physiquement, il est psychologiquement très instable bien que rien ne le laisse paraître. Si vous vous attardez sur lui, vous vous méprendrez à le voir fixer une jolie femelle blanche aux yeux bleus foncé. Ses yeux seront soudain illuminés, nostalgiques, remplit d'une sorte de tendresse. Il s'agit de Neige, Nuage de Neige : sa sœur.

L'autre personne qu'il fixe, ou plutôt qu'il fixait, était une bête assez grande, un majestueux chat noir et blanc nommé Cœur de Jais. Le regard de Flocon est, lorsqu'il le fixe ainsi, remplit d'une haine intense. Il déteste son père pour l'avoir abandonné alors qu'il avait besoin de lui.

Et pourtant...

Ce que tu as été

« M-maman ? »
Ce murmure inaudible vient de franchir le palier de tes crocs de chaton. Tu t'approches à tâtons. Ta fourrure blanche hirsute est hérissée, ta gueule entrouverte. On voit s'échapper d'entre tes babines un panache blanc.
Tes pattes se dérobent sous ton poids, tes yeux s'écarquillent, tu te relèves et approches le chat qui était étendu sur le sol. Ta queue cesse de battre l'air avec anxiété. Elle retombe sur ton arrière train, le bout de celle-ci touche le sol.
Tu sens contre ta cache thoracique ton cœur battre, tu sens la pression de ton sang te déchirer de l'intérieur.
Ton corps cesse de trembler, ta queue fouette l'air avec rage, mais ton regard reste rivé sur le corps sans vie qui fut autre fois ta mère.
«-Qui lui a fait ça ? » Craches-tu sans même te tourner vers son père. Tu étais en suspend entre deux fossés. Ton père, et le clan du vent. Tu te demandes si tu pourrais de nouveau faire face à la vie un jours, si tu pourrais abandonner ton père dans un moment pareil pour rejoindre le clan du vent. En toi, jeune chat, venait de naitre une grande qualité : La force de faire face à l'avenir sans se laisser abattre. Voilà ta force, tu ne pleuras pas, ho ça non, pas une goutte lacrymale n'allait venir détremper ta fourrure blanche. Pas une goutte de sang de celui qui avait fait ça n'allait venir empester ta fourrure d'une immonde odeur poisseuse. Ho ça non, ça serait trop facile. Dans un monde corrompu par la violence de la nature, il faut faire face la tête faute, la timidité et les sentiments sont des handicaps, les éradiquer de notre caractère est impossible, mais l'étouffer l'est. Tu plantes tes griffes dans le sol, le regard brillant, attendant une réponse de ton père.

*

Je tournai un regard vers mon père, ce regard nouveau pour moi, ce regard hargneux et plein d'orgueil. Ma mère était morte, la femelle que je chérissais plus que tout au monde venait de m'être enlevée par cette chose appelée Bipède. Cœur de Jais était secoué de violents sanglots, détruit de l'intérieur, ma pauvre sœur semblait traumatisée à vie. Et moi. Je les regardais de ce regard , de se sentiment qui venait de naitre en moi, de cette partie de moi qui venait de remplacer le chaton joueur et sociable. Je ne tremblais pas. Je ne tremblerais pas. Je ne pleurerais pas non plus. Je ne ferais jamais un tel plaisir à ses bipèdes. Perdu pour perdu, autant perdre mon âme avec la vie de Mikinyana.

Miki. Je détestais ce surnom. Miki est une abréviation, une pâle copie de se nom que je trouve splendide, Mikinyana est ma mère, une femelle forte et tendre, une femelle au caractère bien caché au fond de moi. Miki c'est ce masque qui accrochait à sa fourrure, c'est se masque de tristesse perpétuel qui collais au visage de ma mère. Miki n'est pas Mikinyana. Et pourtant. Ma mère est morte avec elle.

«- Je trouve ça puérile de demander son avis à un chaton de choisir où il veut aller, mais bon si tu insistes. Le clan du vent. »Miaulais-je d'un ton qui ne trahissait en rien un faut sentiment de trahison en la question qui avait franchit les babines d'un mâle censé être fort pour ses petits et qui se rabaissait à pleurer. Je peur paraître rustre, mais là est la vérité : Pitoyable.

Le souvenir de ses deux chattes effleurèrent mon esprit. Leur parfum venteux laissa le bout de ma queue s'agiter dans une ondulation blanche. Et pourtant. Les mots que j'avais murmurer, mon regard à Cœur de Jais, ma façon de penser, là est la penser d'un chat mature. Là est MA pensée. Et je restais cependant là, contre le corps de ma mère sanguinolent, son sang se mêlaient à ma fourrure neigeuse. J'aurais balayer une étreinte désespérée de mon père, je crois d'ailleurs que jamais je ne supporterais de nouveau son contact pour la responsabilité qu'il a mit sur mes frêles épaules.

Je frissonnai un instant. Avais-je pris la bonne décision, je devrais veiller sur ses deux là durant un moment, et cette idée me raboutait jusqu'au bout des moustaches, oui je n'ai pas honte de le dire, j'ai haïs mon propre père pour la décision dont il me donnait la lourde charge, il s'en sentait incapable, et il la remettait à son fils. Quelle belle mentalité paternelle. Quelle mentalité mature et sage. Je crois bien que je le hais toujours. Mais qui sait. Prouve moi ce dont tu es capable Cœur de Jais.

Un horrible doute me frappa. En serais-je capable? Mon regard se tourna vers la petite boule de poile blottie contre Cœur de Jais. Je voyais à son expression qu'elle allait mettre un moment à s'en remettre. Qui suis-je pour la blâmer? Qui en serait en droit? Je crois bien que moi même me suis tant refermé sur moi même que jamais je ne m'en remettrais.
Je me détachai du corps de la douce défunte. Je collai mon museau au sien et fermai les yeux. Seul mes paroles ne devaient l'atteindre.
«- Petite sœur. Promet moi d'être forte
J'aimais l'appeler petite Sœur, car elle était tout comme. Nous étions jumeaux, mais elle paressait si frêle. Ce petit animal en face de moi m'avait l'air si petit et si vulnérable que je m'en demanda même si nous étions frère et sœur. Mais c'est la fille de Mikinyana. Elle porte le même masque qu'elle. Sois forte Petite sœur.  
Après ça, tout s'effaça, j'en étais sûr. Evidement que j'en serais capable. Me répétais-je encore et encore. Jusqu'à m'en persuader moi même. Jusqu'à ce que la persuasion n'en soit plus, et que j'en sois réellement capable. Capable de tout enduré. De tout endurer pour elles. Pour son souvenir. Pour ce qu'elle est. Pour ce qu'elles étaient. Pour ce qu'elles seront. Neige et Mikinyana.

*

Non. Non. Non pas encore. Pas CA à nouveau, tu le refuses. Tes griffes labourent inlassablement le sol, ta fourrure lutte pour rester là où tu le lui as dicté : sur ton échine. Chacun de tes muscles est tendu à se rompre, tu te sens paralysé. Tu veux empêcher ton cœur de palpiter ainsi, tu veux rester toi même, tu veux te détendre, juste faire ce que tu as toujours fais, rester froid, cette armoire à glace inflexible.
Et pourtant, la douche glacée te prend au tripes, le corps noir est blanc et sur le sol, son sang se déverse sur le sol, le clan c'est attroupé autour de Cœur de Jais pour lui donné un dernier hommage. Toi, tu restes planté là, observant depuis la tanière des apprentis, on se méprendrait à croire à ta satisfaction, mais ton regard te trahit, ta lutte pour rester de marbre te trahit, te répéter inlassablement que tout ira bien, qu'il le méritait, qu'il n'était pas ton père, que tu le déteste, que c'est ce que tu as toujours voulu. La mort de ton père te semble insurmontable, la douleur désagrège ton âme et la déchire de ses serres. Tu ne vas pas faire l'hommage, tu ne dois pas le faire. Pourtant, ton chef t'appel, ta sœur pleure son père disparu.. Lui demande de revenir, le supplie de lui dire pourquoi il c'est fait ça. Cœur c'est infligé à lui même la mort, c'est un fait, mais tu ne peux te résoudre à montrer ta douleur, encore moins aller faire sa veiller. Tu sais que tu en serais incapable, incapable de rester de marbre, incapable de tenir. Ce qui est normal. Mais ton orgueil de mâle, ta fierté de guerrier t'empêche de l'admettre.

*

Elle est partie. Elle t'a abandonné. Que te reste-t-il maintenant ? Que lui reste-t-il à elle, la petite fille qu'elle a laissé derrière elle. Cette chatonne qui pleure sa Maman, et qui avait déjà perdu son Papa. Tu continues de couler. Tu sombres dans les abymes de la vie. Tu t'y caches. Pour que plus personne ne t'y trouve. Tu disparaitrais à tout jamais. Tu détruiras ta propre vie en détruisant celle des autres s'il le faut. Rendre ce qu'il te reste à vivre intéressant.


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(c) Moussy
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